Le parfum des acacias

Des arches de fleurs blanches s’épanouissent,
Au-dessus de nos têtes, où des fragrances légères,
Fraiches et fruitées, rassérènent et réinvestissent,
La valeur du fugace et de l’instant présent.
Des arches de fleurs blanches s’épanouissent,
Au-dessus de nos têtes, où des fragrances légères,
Fraiches et fruitées, rassérènent et réinvestissent,
La valeur du fugace et de l’instant présent.
Au cœur du printemps, où la lumière se muse,
Le clair-obscur dessine des ombres évanescentes,
Où sous des rayons diffus,
Chaque vue devient une œuvre vivante.
C’est du sépulcre du temps,
Que s’éveille le printemps,
Fragile et lumineux pétale,
Auréole matinale,
Dans un chant de lumière serein.
Un fin pinceau vert teinté de rouge,
Se pose sur une tige qui s’agite,
Ses yeux brillent, bougent,
Et le soleil s’y trouve en transit.
Elle traverse bien des dangers,
La jeune grenouille rousse,
A-t-elle conscience du changement,
Qui fait enfler tempêtes et océans ?