Februa

Il est temps d’aller voir la forêt et d’interroger les arbres.
Scruter l’avenir dans les baies du gui, et demander au soleil un cygne.
Mais, l’harmonie est-elle cachée derrière ces vaguelettes ?
Il est temps d’aller voir la forêt et d’interroger les arbres.
Scruter l’avenir dans les baies du gui, et demander au soleil un cygne.
Mais, l’harmonie est-elle cachée derrière ces vaguelettes ?
Une série hivernale se situe souvent dans l’entre-deux, entre fin d’année et début de l’autre.
C’est probablement une saison difficile, malgré des températures plutôt douces, la grisaille a souvent été la norme.
Mais parfois le soleil nous ouvre les portes et offre à l’observateur un monde étrange, des paysages comme des souvenirs et des promesses.
Lorsque les canaux et les étangs gèlent, le pêcheur est comme les petits oiseaux, il tente sa chance sur les bords de Loire.
Canards, hérons, aigrettes, cormorans, corbeaux et d’autres se sont établis sur les rives gelées.
L’air froid qui pique le nez rappelle vivement le caractère hivernal de la saison.
Le petit chemin est toujours multiple et un.
Il n’a rien de grand, et pourtant sans début ni fin.
On le prend pour un rien, mais il peut mener loin.
Le vois-tu, hein-hein-hein ?
Les premières feuilles sont déjà tombées, on aperçoit les derniers couchers de soleil enveloppés de violet.
L’automne s’installe dans une profusion de baies noire et rouge et toute forme de vie s’affaire et se délecte de chaque morceau de soleil qui lui est offert.
En dehors de ces fruits qui serviront de nourriture, quelques insectes s’activent encore non loin des dernières fleurs.