Nuages d’automne
Le rouge monte aux arbres, l’arbre monte au ciel, le nuage s’élève.
Douceurs de saison, châtaignes et champignons.
Les feuilles s’élèvent, virevoltent puis tombent.
En dessous de mirages réels, voguants dans l’azur des rêves.
Le rouge monte aux arbres, l’arbre monte au ciel, le nuage s’élève.
Douceurs de saison, châtaignes et champignons.
Les feuilles s’élèvent, virevoltent puis tombent.
En dessous de mirages réels, voguants dans l’azur des rêves.
Dans quel sens va le chemin ?
Est-il le départ de notre destination ou la destination d’un autre départ ?
Même immobiles nous parcourons de grands chemins.
Le printemps c’est la puissance de l’existence qui s’exprime.
Floraisons, couvaisons, croissances.
Couleurs et sons, les sens sont charmés.
Illusions ?
Dans un monde qui tue et s’entretue et qui n’y trouve là qu’une banale fatalité.
Il n’y aurait plus guère de quoi s’émerveiller.
Alors il ne reste qu’à fleurir, s’enraciner, attendre le printemps, et recommencer.
Les branches nues témoignent des feuilles disparues,
Le paysage blanchit et parfois nous pétrifie,
Un conte semble surgir à l’horizon, invaincu
Légende en soi d’une future embellie.