C’est le printemps

Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.
Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.
Le soleil atteint une étape symboliquement célébrée dans sa danse apparente.
Un changement de sens qui aura un impact sur la durée du jour.
Un tournant en direction du printemps, et le retour de la lumière.
C’est encore et depuis toujours une réalité naturelle, astronomique et universelle.
Entendez-vous dans le bois, le bruit de quelque chose qui tombe ?
Ce sont les châtaignes, qui rendent visite aux champignons.
Elles tombent à pic, la lumière est douce, chaude, même si entre bogues et fraicheur, ça pique.
Il parait que même les feuilles ne laissent pas tomber leurs amies, par solidarité elles se font une couleur… châtaigne.
Ah soleil, qui illumine le monde pour mieux en saisir chaque nuance.
Et qui à l’aube de l’automne, réchauffe les ailes, les peaux et les âmes.
Faiseur d’étoiles qui scintillent dans le bleu profond de la Loire, chatoyantes brillances.
L’heure est au bain de soleil, « groek, groek », de plaisir les grenouilles clament.
Un nuage de bulles rouges, des bulles vivement présentes et rapidement éteintes.
Et dans le tourbillon au reflet azur, la complexité coule de source.
Les énergies les plus contraires se heurtent dans une harmonie sereine.
Nous sommes en mars, et l’hiver n’est pas terminé.