L’ail des bois

Les ours sont de fins gourmets,
Ils ont planté autour de leurs tanières,
De vastes étendues d’ail,
Afin d’assaisonner,
Le festin célébrant leur réveil.

Les ours sont de fins gourmets,
Ils ont planté autour de leurs tanières,
De vastes étendues d’ail,
Afin d’assaisonner,
Le festin célébrant leur réveil.

En avril il se tisse plus qu’un fil,
Dans une trame verte à l’ambre du soleil,
Les couleurs passent d’or à vermeil,
Et l’avenir s’envole en exil.

À travers le feuillage se dévoile la vie.
Masque vert qui donne la vue,
Voilà une apparition qui dans l’eau se vit.
Tantôt chevreuil ou grenouille, la nature qui nous mû.

Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.

On les nomme coucous, ces primevères sauvages sont comme l’oiseau, emblématiques du printemps.
La météo est propice à ces floraisons abondantes, que ce soit dans les bois ou dans des milieux plus humides.
Des plus communes aux moins communes, elles font de cette saison la plus belle de l’année.
Parcourons cette campagne parée de sa robe la plus fraiche et colorée.