La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.À Aurore, George Sand
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
Moi même je resurgis, tel un rejet de la terre mère, après une longue et ressourçante absence.
La vie nous mène ainsi, et nous propulse parfois sur les bords écumeux d’une publication nature.
Mais sans avoir oublier la photographie, en conservant curiosité et soif de connaissance, un nouvel objectif en main.
Surtout je m’ouvre à ces sensations printanières si vivantes et ambivalentes.
Le poème de George Sand est épris d’un idéal si simple et si complexe à la fois, naïf mais vrai.
Et c’est probablement par cette voie que je montre ainsi encore la vie qui nous entoure, avec des photographies tantôt graphiques, tantôt poétiques, voir les deux.
Vestiges d’hiver
Une de mes premières sorties photo, c’était déjà en février, à cette époque peu de végétation, mais un arbre étonnant.
Après l’hiver, la nature cicatrise et bourgeonne.
Écorces
Au printemps la lumière adoucit la barbe des arbres.
Un paysage se révèle à travers l’écorce.
Vers un autre monde, suivez le lièvre.
Sous l’écorce, la plage, sable et petits pieds.
Les orchidées sauvages
Dans les bois, l’orchis mâle en floraison.
Après les anémones, les scilles, et les jonquilles, les orchidées composent le bouquet final.
De simples et belles orchidées sauvages sur le même terrain où poussent les jonquilles.
Ficaires et jonquilles
Les ficaires apparaissent tôt au printemps et illuminent les derniers voiles de l’hiver.
Les jonquilles apportent fraicheur et espoir, d’un printemps doux et léger.
Ouvrez les mirettes, les fenêtres, l’esprit et profitez bien de ce printemps, à bientôt.