Arrietty

Karigurashi no Arrietty : litt. « Arrietty qui vit en se faisant prêter des choses ».

Synopsis wikipédia :

L’histoire se déroule au Japon, en 2010. Les Chapardeurs sont des lutins hauts d’une quinzaine de centimètres qui vivent sous les planchers en tâchant de ne jamais être vus par les humains. Comme leur nom l’indique, ils vivent de chapardages, mais ne volent que le strict nécessaire. Le film relate les aventures de la jeune Chapardeuse Arrietty, 14 ans, et de sa famille, dans une maison pleine de dangers. L’arrivée d’un jeune garçon dans cette maison de campagne va complètement transformer l’existence de notre héroïne. Le film s’axe en effet, et c’est assez récurent dans les œuvres du Studio Ghibli, sur la rencontre d’un jeune homme et d’une jeune femme, ici Arrietty la chapardeuse, et Shô, jeune enfant souffrant venu se reposer une semaine dans cette vieille maison familiale. Leur rencontre sera la clé de l’histoire.

La bande-annonce :

Totoro, l’esprit de la forêt, avait le pouvoir de révéler le meilleur de la part d’enfant qui est en chacun, en débarrassant l’âme de toutes les scories du monde des adultes. On fait souvent cette opposition enfant/adulte mais il ne s’agit pas de l’âge dans l’absolu, c’est plutôt une question d’innocence et de bienveillance contrairement à une malveillance coupable que l’on peut trouver chez n’importe qui quelque soit son âge en divers rapports et proportions.

Difficile d’ailleurs avec le Château ambulant et Ponyo sur la falaise de voir une suite légitime à Totoro pour ce qui est du thème de la nature, mais avec Arrietty l’on devrait enfin s’en rapprocher.

Ce qui peut étonner dans ce type de film c’est l’absence de traits asiatiques des personnages qui sont représentés. Mais alors que le Japon fût fermé aux étrangers pendant très longtemps on a paradoxalement du mal, nous qui avons été très sociables(hum hum), à penser que depuis ce temps ils s’enrichissent de notre culture et vice-versa. Les dessinateurs japonais se sont inspirés de Walt Disney et s’inspirent encore de scénarios occidentaux, Arrietty n’échappe pas à ce fait puisque le scénario s’inspire du roman d’une écrivaine anglaise, Mary Norton, The Borrowers, les chapardeurs, qui a inspiré le dessin animé « Les minipouces ».

C’est une longue histoire d’échanges artistiques qui produit ces grands dessins animés qui enchantent tout aussi bien les petits et les grands, avec des références propres à la culture japonaise, tels que les esprits de la nature du Shinto et bien d’autres encore.

Pour la petite histoire Cécile Corbel étant une fan des studios Ghibli, elle aurait envoyé à ceux ci un de ses albums en remerciement de tout leur travail, ni une ni deux elle recevait plus tard une invitation pour participer à la création de la bande originale, magique.

Arrietty, un monde à découvrir…

Site officiel du film Arrietty, le petit monde des chapardeurs : http://www.karigurashi.jp/

Site officiel de Cécile Corbel : http://www.cecile-corbel.com/

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  1. Je viens de lire avec grand intérêt ton dernier billet .J’ai regardé la bande annonce du film et je suis retournée au texte vérifier que le dessin animé était bien japonais.C’est vrai que les visages et le graphisme sont familiers et que l’on est proche de Disney.C’est un joli monde qui est présenté.Je reste généralement dans l’observation de ce qui se déroule dans la réalité de monde des oiseaux et des insectes car cette réalité est déjà en elle-même surprenante et pleine d’imprévu!
    ( petit hors sujet, les Verdiers sont deux fois plus gros que les Tarins, et même plus gros que les Chardonnerets)

  2. J’ai regardé la bande annonce et c’est charmant. Je ne suis plus tout à fait dans le coup, mes petits enfants sont trop grands et les arrières ne sont pas encore arrivés (lol)
    Hors sujet moi aussi, sur ta question à propos de Chrysolina fastuosa, j’ai une réponse pour toi et Laubaine sur mon blog.

  3. @Lucie Il y a 20 ans les premières animations japonaises ressemblaient à Disney, aujourd’hui je pense que l’élève à dépasser le maitre.
    (merci pour l’info !)

    @Roger Oui merci ça répond aux questions, et je pense que l’aubaine sera ravi aussi.

    @Noushka Alors tu vas adorer ! :p

  4. Je me souviens de ma découverte du tombeau des lucioles, qui m’a fait oublier les animations grossières des premiers dessins animés japonais. Ces studios se sont sans doute inspirés de walt Disney, mais on y retrouve vraiment une ambiance à part: favoriser l’atmosphère plutôt que l’animation, et des fonds à couper le souffle: on retrouve ça dans leur cinéma, dans les estampes traditionnelles comme dans les oeuvres de photographes natures contemporains, et je suis fan 🙂

  5. Oui, de plus le tombeau des lucioles contient des scènes assez difficiles, on est bien loin de Bambi, ne vous y trompez pas pour ces dessins d’animation là, le scénario souvent est véritablement tout public.

  6. En temps que fans de Totoro, je sens que je vais passer un bon moment.
    Tiens, la musique fait penser à un mixe entre japon et celtique. Ça sonne plutôt bien !

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