Somewhere, the rainbow
Scène bucolique avant cette fin de printemps où les boutons d’or écoutaient encore le soleil.
L’œil au bout du tentacule
Un petit escargot de Bourgogne fait son apparition, c’est la saison de la ponte, les petits vont probablement éclore très rapidement vu le taux d’humidité.
L’escargot aux mille coquilles, l’escargot des bois, des haies ou des jardins, est aussi de sortie, en soulignant d’un trait brun le caractère hélicoïdal de sa coquille, des coquilles aux couleurs très diverses pour cette espèce.
Si l’escargot de gauche est typiquement un escargot des haies celui de droite est plus difficile à déterminer, mais ce pourrait bien un individu de la même espèce.
Des photographies difficiles par un temps légèrement pluvieux bien loquace en leçons, il faut prévoir une protection pour le boitier, un pied à cause de la faible luminosité, une protection antimoustiques et évidemment la composition n’est pas la même qu’en temps où l’on recherche les jeux de couleurs ou de lumière, là il faut penser aux réflexions.
Écrins de nectar
De couleur cuisse de nymphe émue les pétales de l’églantine sauvage n’ont rien à envier à ceux d’une rose cultivée, fragile et douce, à l » intérieur, la ronde des étamines.
Autour d’un bouquet d’étamines touffu, la grande mauve déploie ses superbes pétales aux nervures pourpres.
Fleur mauve minuscule, discrète, mais élégante, la rubéole des champs est la seule espèce de son genre Sherardia.
La centaurée jacée est en pleine conquête des prés.
L’ami qui régale les oiseaux, le sorbier des oiseleurs, organise ses nombreuses fleurs en ombelle, une myriade de petites fleurs blanches à cinq pétales.
Le pavot est parfois solitaire dans le pré, mais le froissé fragile et rougeoyant de ses pétales se remarque alors de loin.