Un parfum tintinnabule, c’est la fragrance la plus florale et féminine du mois de mai, elle symbolise le printemps, la gaieté et est un brin romantique. C’est pourtant une petite plante vivace qui pousse dans les bois avec parfois une cousine moins reconnue, le Sceau de Salomon. Les petites clochettes blanches de sa hampe participent assurément beaucoup à son attrait. Même si elle est parfois cultivée c’est avant tout une plante sauvage qui peuple les sous-bois, chênaies, hêtraies-chênaies.
Partons alors dans la demi-ombre voir cette clochette des bois.
Reine des bois
Heureusement, le loup n’y était pas, en revanche, en plus d’être un bon spot à muguet il y a une chance d’apercevoir un chevreuil si on écoute bien les bruits alentour.
Pas de morsure de loup, le décor est planté, alors on continue, le feuillage associé au vent procure une alternance d’ombres et de lumière qui offre au photographe de multiples et délicates possibilités.
C’est toute une colonie qui tapisse ici le sous-bois, une aubaine pour choisir des compositions riches et variées. Ce jour-là il y avait beaucoup de vent et il fallait faire attention à ce qui pouvait tomber sur la tête.
Amourette
Amourette, un autre nom vernaculaire pour le muguet poétique et romantique. Protégé du vent par les arbres, la macro devient possible, ceci dit difficile de trouver un brin propre et net, c’est un bois bien sauvage après tout.
Muguet des bois
Le bois est frais et humide, la floraison du muguet n’était donc pas totalement raccord avec le premier mai, alors en voilà qui a échappé à la cueillette, ceci dit il commence inexorablement, à faner.
Ainsi s’achève cette petite promenade dans les bois, et à l’heure où j’écris ce billet, la floraison du muguet tire sa révérence. Dans les bois les floraisons sont précoces et ses différentes espèces y sont essentiellement printanières.
Profitez bien de ces derniers jours du moi de mai !