Auctumnus, l’étymologie d’automne signifie enrichie, l’automne serait après l’été (Racine indo-européenne aidh-, qui avait le sens de « brûler ») une période faste, de moissons, que le soleil d’été façonne pour produire des fruits en abondance.
Une petite fleur qui nous rappelle la spergulaire rouge et qui peut se confondre avec l’œillet saxifrage, mais son calice n’est pas doublé d’un calicule, la racine de la gypsophile des murailles contient de la saponine.
Les fruits de la ronce bleuâtre nous semblent être de prime abord des mûres déformées, il n’en est rien c’est une espèce différente dont les fruits aux quelques drupéoles sont plus gros que ceux de la ronce commune.
La chondrille à tige de jonc est une drôle de plante aux fleurs jaunes dignes de la famille des marguerites et aux vertus apéritives et antioxydantes.
Dans les fossés humides on peut trouver l’épilobe des marais, qui pouvait se consommer autrefois en salade.
Cette photographie illustre bien l’été indien et ses contre-jours intenses appréciés par le leste(Noushka penche pour le barbare, difficile à déterminer cela pourrait être aussi le vert !) qui profite de ces derniers bons moments de beau temps.
Les discrets azurés se reposent avant de voltiger encore dans l’air d’octobre.
Voila, un retour discret pour des photographies qui j’espère par de petites beautés qui se cachent ci et là savent toujours vous surprendre et piquer votre curiosité.