Miroir du monde

Pourquoi nous ne intéressons pas à qui nous sommes et pourquoi nous vivons.
Quels tabous peuvent bien se loger là.
Nul besoin de le savoir pour vivre peut-on répondre.
Pas de temps à perdre.
Exact ?
Pourquoi nous ne intéressons pas à qui nous sommes et pourquoi nous vivons.
Quels tabous peuvent bien se loger là.
Nul besoin de le savoir pour vivre peut-on répondre.
Pas de temps à perdre.
Exact ?
Constellation minérale balayée par l’eau,
Étoiles luisantes, glissant entre les obstacles,
Formes soudaines, mutations permanentes,
Toujours les mêmes forces, jamais le même dessein.
L’air s’échauffe et s’éclaircit dans un ciel bleu,
Au-dessus d’un vert floréal tacheté de couleurs,
Une vague de sérénité tente un vœu,
D’oublier pour un moment les mordantes fraicheurs.
En cherchant j’ai trouvé
Quarante ans j’ai pioché
Pour faire jaillir de terre ce palais de fées
Pour mon idée, mon corps a tout bravé
Le temps, la critique, les années
Le travail fut ma seule gloire
L’honneur mon seul bonheur
La lumière retrouvée désengourdit par sa chaleur,
Le faisan qui de son cri rauque chasse l’hiver.
Les printanières éclosent au matin d’une fraiche moiteur.
L’aurore prend son envol, il y a du renouveau dans l’air.