Un petit bout de chemin

Larmes de lettres

Maladresse, justesse.
Imprécision, précision.
Idées fausses, idées bonnes.

Tumulte vain et nécessaire.

Malgré tout.
Empreinte d’un orteil sur une plage mouillée de sable, vague résistance d’incarnation que la prochaine vague effacera.

Vacuité fractale de l’expression.

Je n’aurais pas les réponses, et tu as déjà d’autres questions.
Mais j’ai toujours écouté, même en restant sourd.

Faste altérité

L’homme est probablement l’animal le plus complexe, difficile d’y déroger, Charles Darwin décrit les émotions comme innées, universelles et communicatives.
Une photographie est souvent la projection d’émotions, capturées en un instant, un bout d’éternité dont le support permet la remémoration.
Il y a parfois des personnes qui nous donnent l’impression de redécouvrir l’espèce humaine, avec sa bienveillance, ses petits creux qui ne mettent qu’en valeur ses qualités, l’assurance, la force et la fragilité de tout ce qui fait la richesse et la différence, sans indifférence, et c’est aussi beau qu’une belle photo, bien plus, car cela est possible même malgré la grisaille, la nuit sans l’espoir du jour et le silence des oiseaux.
Ce sont des âmes qui se trouvent sur notre chemin et qui semblent venir de la même planète, qui apparaissent, poursuivent leur route ou disparaissent, des échos qui nous renvoient des miettes de sens sans cesse éparpillées aux quatre vents.
Car il peut arriver que l’on se retrouve avec des flèches brisées, le bouclier fendu, le cœur exilé dans les glaces éternelles d’une planète glacée, le corps gelé, la vitalité aussi immatérielle que la brume du matin, l’esprit-graine enfermé dans une coquille rouillée de larmes.

Dans la boite, il restait l’espoir

Et à ce moment-là, quand tout semble définitivement vide de substance, il peut bien y avoir une lueur, un animal, une plante, une pierre qui apportera un peu de lumière.
Ces photographies, elles sont pour toi, qui que tu sois, où que tu ailles, elles pourront te guider là où tes ancêtres montrent la voie.
Et peut-être qu’une fois, dans l’écume de ta conscience surgira comme un souvenir, l’image de l’épave remontant des profondeurs, ou plutôt celle de son étrange pavillon, où parfois se reflète fièrement ton nom.
En attendant, on a encore un petit bout de chemin, voilà le mien.

Solaire et cristalline

Le rayonnement du soleil favorise la vie, mais en trop cela la détruit, c’est pourquoi l’eau apaise, en proportion de l’harmonie, elle favorise aussi la vie.


Harmonie de la couleur des herbes sèches et du fond, vaguelettes scintillantes d’une eau cristalline où l’on voit furtivement passer divers poissons.


La lumière du soir révèle avec force et douceur, les ombres et aussi la nature secrète des feuilles.

Céleste, rare, silence, présence

Capturer un moment, ce n’est pas forcément le photographier, c’est le graver dans son cœur.


Le soleil va se glisser sous l’horizon, peut-être même est-ce déjà le cas, le ciel lui rend un hommage pas ordinaire.


Elle ne pousse que sur les grèves de l’Allier ou de la Loire, et ce n’est que récemment que je l’ai rencontrée.


A quoi bon les mots parfois…


Les yeux dans les yeux, on s’apprivoise, à l’aise dans son élément, est-elle curieuse ou attend-elle le départ de l’intrus ?


La vie c’est comme des étourneaux sur leur nichoir, on est rarement seul.

Lune est belle, l’autre aussi

Au cœur de la meule l’aiguille besogneuse tisse le destin au clair de lune. 


En voilà une de faite, mais il y en a tellement d’autres…


Très souvent au bord de l’eau, ces fleurs étoilées peuvent charmer.


Envouté par la lueur de la lune, le ciel se condense, épique.

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Dites moi ce que vous en pensez

  1. hello, oui la vie est comme ça, des fois on prends un signe. Un soleil, une plante, un signe anodin. Ca peut etre aussi un passage, une personne laisse une trace indélébille dans la vie, on se forge et on avance….

  2. « Un petit bout de chemin … » notre vie …
    Je suis passée t’écouter et voir à travers ton regard. La lumière fuse partout jusqu’au crépuscule et c’est beau.
    Une grenouille, aussi bien que celui qui l’observe, peuvent ainsi rester figés jusqu’à l’épuisement du premier!
    Merci cher Fabrice ✿

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