Le merle noir
Que ce début de printemps fût avare de lumière !
Qu’importe, sous cette apparence peu généreuse la nature se porte très bien.
Au jardin tout un univers, merle noir et nouvelles générations.
Animaux dans leurs milieux
Que ce début de printemps fût avare de lumière !
Qu’importe, sous cette apparence peu généreuse la nature se porte très bien.
Au jardin tout un univers, merle noir et nouvelles générations.
Les derniers épis de maïs remplissent encore les champs d’octobre nimbés de douceur automnale.
C’est aussi l’ouverture de la chasse, le peu d’espèces-gibier qui subsistent est mis sous pression.
Malgré tout, qu’ils soient sauvages ou domestiques les animaux sont les esprits de la nature, croiser leur chemin est toujours source de surprises, ou d’émerveillement.
Quelques gouttes scintillantes perlent en douceur sur les pétales des agapanthes.
La première quinzaine de juillet aura été fraîche et humide, un temps idéal pour les escargots.
Partis en vadrouilles ralenties, certains n’hésitent pas à faire le trajet sur la coquille de compères plus grands.
Cette entame juillettiste est estivale, chaleur et orage se partagent la partition.
Quand les baies et les vergers ont déjà tout donné, la musique se fait plus relax.
Mais quel genre de vie reste-t-il dans ces paysages d’herbes moissonnées ?
Odeurs discrètes et florales dans un air doux et frais, le printemps se pâme et dore ses prés.
Les fleurs fragiles et éphémères du prunelier disparaissent déjà quand d’autres apparaissent.
Le lézard prête le flanc à la moindre chaleur solaire et les aigrettes s’envolent.