Peau de nymphe

Il existe une couleur au nom très poétique de « cuisse de nymphe émue », cela provient du succès d’une variété de roses dont la couleur évoque celle de la chair.
Dans la nature on retrouve aussi souvent cette couleur allant du blanc au rose pur, et ce n’est que rendre à César ce qui appartient à César.
Car la nymphe est une de ces multiples personnalisations de la nature que les grecs osaient concevoir avec tant de sensibilité et d’imagination, comme Chloris et les limoniades.
Présentation donc de cette couleur en quatre photographies, avec de petites fleurs banales.
Chercher la petite bête est une expression qui ne flatte pas la mesure, elle met plutôt l’excès au pilori. Or j’ai bien l’impression que pour bien observer la petite faune de nos campagnes il faut faire preuve de volonté et chercher la petite bête est donc devenu incontournable si l’on souhaite prendre conscience de certaines richesses naturelles.
Les jours sont de plus en plus réchauffés par les rayons du soleil, faune et flore s’épanouissent dans une atmosphère sereine et vibrante. Papillons, fleurs des champs, oiseaux champêtres, escargots, tout virevolte dans le ballet de la vie dans une nervosité et une tension paradoxalement reposante. Croassements et chants sont les mesures d’une portée magique où l’homme cogite à mettre des noms sur la multitude de merveilles qu’il aperçoit, quitte à y perdre des cheveux.
Vous vous promenez tranquillement et entendez le cri du cuculus, un « ku-koo », non ce n’est pas le cri guerrier d’une prise d’un art martial coréen, et ce même malgré son apparence de croisement entre Totoro et un épervier local, et son retour d’Asie du sud-est, rassurez-vous ce n’est que le volatile qui coucoule. Evidemment c’est le printemps et l’oiseau revient d’Asie ou d’Afrique coucouler des jours tranquilles. Des photos donc de coucou me direz vous, et bien oui, et non!