C’est le printemps

Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.
Photographies actuelles et narration

Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.

On les nomme coucous, ces primevères sauvages sont comme l’oiseau, emblématiques du printemps.
La météo est propice à ces floraisons abondantes, que ce soit dans les bois ou dans des milieux plus humides.
Des plus communes aux moins communes, elles font de cette saison la plus belle de l’année.
Parcourons cette campagne parée de sa robe la plus fraiche et colorée.

Le printemps est un ours peint de couleurs vives, longtemps endormi, et incontournablement en éveil.
Ses fidèles petites représentantes peuvent être si facilement piétinées, détruites, arrachées par une brise.
Mais à vouloir vendre la peau de l’ours, il vaut mieux y songer à deux fois.
Car l’orage rajeunit les fleurs.

Déjà le rideau se lève sur les premières fleurs de l’année.
L’hiver se termine, entre deux averses les oiseaux s’activent, et les premières pousses de pissenlit pointent du sol.
Un fin croissant de lune, accompagné de Vénus, brille dans un coucher de soleil humide et tourmenté.
La nature se réinvente, comme une prise de conscience claire et fraiche après l’engourdissement d’un long sommeil.

Le soleil atteint une étape symboliquement célébrée dans sa danse apparente.
Un changement de sens qui aura un impact sur la durée du jour.
Un tournant en direction du printemps, et le retour de la lumière.
C’est encore et depuis toujours une réalité naturelle, astronomique et universelle.