L’œil du choucas
Le lièvre de juin hume l’odeur des premiers foins séchés.
Un peu plus loin un petit choucas observe le monde de son provisoire abri.
La chaleur se fait de plus en plus pesante, comme un appel à l’orage.
Dans la chaude lumière, on respire les effluves capiteuses des sureaux, et on s’enivre de la douceur des soirs.