Dernières lueurs
Moins de feuilles, moins de couleurs,
Dans l’hiver de décembre,
On aperçoit les dernières lueurs,
D’une nature qui entre en sommeil.
Moins de feuilles, moins de couleurs,
Dans l’hiver de décembre,
On aperçoit les dernières lueurs,
D’une nature qui entre en sommeil.
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
Le soleil atteint une étape symboliquement célébrée dans sa danse apparente.
Un changement de sens qui aura un impact sur la durée du jour.
Un tournant en direction du printemps, et le retour de la lumière.
C’est encore et depuis toujours une réalité naturelle, astronomique et universelle.
Le petit chemin est toujours multiple et un.
Il n’a rien de grand, et pourtant sans début ni fin.
On le prend pour un rien, mais il peut mener loin.
Le vois-tu, hein-hein-hein ?
Après la candeur du début de l’été, la canicule brule, hommes et bêtes recherchent l’ombre dans la journée et sortent le soir à la fraicheur.
39° à l’ombre, la sudation s’accélère et pique les yeux, le paysage illumine.
Et pourtant la vie s’en suit, les moissons récoltent les blés bruns, les demoiselles se reposent sur les feuilles et les fruits murissent.