champs
À fleur d’eau
Pour apprécier et préserver l’abondance,
Il faut avoir connu le manque,
Ainsi les sens ne sont plus émoussés,
Et le bonheur devient à notre portée.
Sur le champ
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,
Figeant dans tous les coins les hasards du sublime.
Beautés sauvages
Au-dessus des scintillements diamantés du soleil d’été sur le manteau bleu vert de la Loire, les guêpiers s’envolent par des brises favorables dans un concert de sifflements roulés.
Parmi les herbes roussies par l’intraitable chaleur estivale, les lièvres se réunissent dans les champs quand les ombres commencent à s’allonger.
Dans le clair-obscur des brins d’herbe, la martre s’approche, méfiante et curieuse, entre instincts et insouciance.
Lézarder
C’est maintenant l’été, le vent fait onduler les champs, les prés et les grains commencent à dorer sous les rayons du soleil.
Un soleil joueur, mais lorsqu’il se montre il active une vie qui n’attend que sa chaleur pour éclore.
Le soir les nuages forment des volutes ou des formes plus épiques.