Sous les cimes
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
En chaque instant, le dernier et le nouvel âge,
La transmutation silencieuse des valeurs,
L’arrêt et l’élan, l’utile et l’inutile,
Et entre deux, la relativité des bons moments.
Le rouge monte aux arbres, l’arbre monte au ciel, le nuage s’élève.
Douceurs de saison, châtaignes et champignons.
Les feuilles s’élèvent, virevoltent puis tombent.
En dessous de mirages réels, voguants dans l’azur des rêves.
Entre voluptueuse clarté et ténébreuses fraicheurs
La lumière entame sa dernière danse
Apportant au jour déclinant une douce chaleur
Comme le dernier éclat d’une lanterne vacillante
Avant le gel nacré emprisonnant ses lueurs passées.
Constellation minérale balayée par l’eau,
Étoiles luisantes, glissant entre les obstacles,
Formes soudaines, mutations permanentes,
Toujours les mêmes forces, jamais le même dessein.