La promesse du retour

Entre ombres grises et lumières fauves,
Le soleil semble rejoindre son origine,
Reposant sur l’horizon de nos possibles,
Le faisan criaille et les oies se rassemblent.
Entre ombres grises et lumières fauves,
Le soleil semble rejoindre son origine,
Reposant sur l’horizon de nos possibles,
Le faisan criaille et les oies se rassemblent.
Au cœur d’une mer vallonnée,
Se trouve une forêt comme coquille,
Et en son sein réside une perle de granit,
En harmonieux équilibre.
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
En chaque instant, le dernier et le nouvel âge,
La transmutation silencieuse des valeurs,
L’arrêt et l’élan, l’utile et l’inutile,
Et entre deux, la relativité des bons moments.
Le rouge monte aux arbres, l’arbre monte au ciel, le nuage s’élève.
Douceurs de saison, châtaignes et champignons.
Les feuilles s’élèvent, virevoltent puis tombent.
En dessous de mirages réels, voguants dans l’azur des rêves.