Les yeux ronds

Un fin pinceau vert teinté de rouge,
Se pose sur une tige qui s’agite,
Ses yeux brillent, bougent,
Et le soleil s’y trouve en transit.
Un fin pinceau vert teinté de rouge,
Se pose sur une tige qui s’agite,
Ses yeux brillent, bougent,
Et le soleil s’y trouve en transit.
En chaque instant, le dernier et le nouvel âge,
La transmutation silencieuse des valeurs,
L’arrêt et l’élan, l’utile et l’inutile,
Et entre deux, la relativité des bons moments.
Planète métallisée rouge brillante,
Aux champs bleus et libellule rose,
Tant d’ambiances aux lumières émouvantes,
Avec parfois un subtil goût de fructose.
Tels les tambours d’une mélopée chamanique,
Tout autour de nous, les crissements des grillons,
Résonnent en nous une quiétude tonique,
Qui ouvre les portes de la réincarnation.