Petits instants nature

Chaque organisation sociale possède ses forces et ses faiblesses, se rassembler c’est faire résonance, aux remèdes, mais malheureusement parfois aussi aux maux. Et ceux que nous recevons font parfois référence à ceux que nous provoquons. La nature respire pendant ces mois de confinement, on peut voir là où l’herbe n’est plus fauchée, des espèces que nous ne voyions plus. Et il est plus facile au détour d’un chemin d’apercevoir un animal sauvage. C’est le rappel d’un bien fort contraste, entre responsabilité et insignifiance, d’un écho d’harmonie, qui se perdra lentement au loin, noyé par le bruit des machines et le pragmatisme nécessaires au mode de vie que nous menons.

Il est alors nécessaire plus que jamais, d’avoir de la gratitude, pour cette terre, cette eau, que nous pouvons encore faire glisser entre nos doigts et pour tous ces moments présents que nous pouvons apprécier.

En forêt, le dernier brin de muguet

Là où le désordre demeure, bien cachés, les petits d’un nid de pics épeiches font entendre leurs cris dans la forêt.

The last brin de muguet, là où la plupart des clochettes sont déjà fanées, car avec la météo de mars et avril, la végétation a pris de l’avance.

Le lézard vert veille, à son poste, réchauffé par une éclaircie dans le feuillage.

Sur une ancienne coupe forestière, il est rare que la digitale pourpre ne fasse pas son apparition. Il existe quatre variantes de couleurs possibles, je vous en avais présenté une blanche ici.

Autour des champs

Le ciel est bleu pour tout le monde, c’est un peu ma devise.

Quelques coquelicots parsèment des cultures déjà bien avancées.

Les libellules sont bien présentes au bord des cours d’eau.

Une « mauvaise herbe » très commune qui ne manque pas d’élégance.

Ce myosotis possède de bien minuscules fleurs.

Petits tableaux floraux

Cette plante est le plus souvent fauchée avant qu’elle ne laisse apparaître ses fleurs, il s’agit de l’asperge des bois. Elle n’a que peu de rapport avec l’asperge sauvage, ce sont ses feuilles qui disparaissent à la floraison qui lui donne la vague apparence d’une asperge, elle aurait même plutôt le gout d’un haricot vert.

Une autre fleur que j’ai rarement observée et qui doit aussi être fauchée à cette saison en temps normal, l’œillet des prés ou fleur de coucou.

La petite fleur de l’herbe à robert, le géranium sauvage le plus commun.

Une espèce de violette est encore en floraison, bien esseulée sur un petit chemin.

La floraison de la potentille rampante est plutôt précoce.

Une pensée des champs émerge sur une grève près de la Loire, elle est une exception sur ce genre de terrain.

Sur cette dernière pensée, amis de la nature, explorez les champs des possibles et portez-vous bien !

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  1. Trop beaux tous ces trésors que tu nous révèles, Fabrice. On devrait peut-être décréter un confinement printanier chaque année, pour laisser la nature s’épanouir. Déjà dans les champs les tracteurs s’activent, à épandre un quelconque produit douteux. Fin du déconfinement.

    Merci pour ce magnifique billet ❀

    • Oui tu as raison, geler l’activité humaine pour un temps, cela serait un beau décret, pour la nature.
      Avec le déclin de l’entomofaune et ces années chaudes, la nature et les agriculteurs souffrent tout autant les uns que les autres.

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