Sous les cimes
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
En chaque instant, le dernier et le nouvel âge,
La transmutation silencieuse des valeurs,
L’arrêt et l’élan, l’utile et l’inutile,
Et entre deux, la relativité des bons moments.
Planète métallisée rouge brillante,
Aux champs bleus et libellule rose,
Tant d’ambiances aux lumières émouvantes,
Avec parfois un subtil goût de fructose.
À terre une feuille d’or, poussée par un champignon,
S’envole vers une cascade d’automne, telle un lumignon,
Se dresse alors, derrière un arc-en-ciel des gouttelettes,
Et une vision de raisins, noix, citrouilles et rainettes.