L’oeil amphibien


Entre les premières fraîcheurs automnales se glissent encore quelques journées chaudes et ensoleillées.
Dans les paysages ligériens, tous les signes du temps se retrouvent.
Et au-delà de la discrète et éphémère mare se cachent de rares fleurs qui ne se livrent qu’à l’observateur nature qui doit se hâter comme le lièvre, marcher rapidement, mais ouvrir les grandes oreilles, et grand les yeux.

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Petits fruits sauvages


Les orages d’août sont passés et déjà c’est la fin de l’été, une lueur dorée auréole les fruits sauvages de septembre.
Les champs de trèfle ont séché, quelques fleurs de saison résistent encore, les papillons et libellules profitent de la douceur du temps.
Premières fraicheurs des soirées où les braises de l’été encore rougeoyantes nous rassurent et nous préviennent aussi de l’automne qui vient.

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Comme un charme


On a laissé ouverte la fenêtre du printemps, chants et vols d’oiseaux entrecoupés des derniers cris de grues et d’oies sauvages, on respire, on marche, on reprend le temps, une fraîche douceur comme une lumière obscure entre dans les pupilles.
Bien qu’elle soit toujours enserrée dans les résidus de sa gangue hivernale, la nature se porte comme un charme, pousses, boutons, fleurs, papillons, fourmis tous se réveillent d’un long sommeil et se remettent à l’ouvrage.
Si l’arbre garde un passage du temps qui se fige, la petite fleur nous promet du renouveau et le charme n’est pas si rompu.

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Lueurs d’automne


« Qu’il m’est doux de revoir ces tranquilles déserts,
D’y jouir de la paix ! D’y respirer sans fers !
J’y vis dans l’opulence,
J’y vis exempt de soins ;
On est dans l’abondance,
Quand on est sans besoins. »

Le « tableau de la nature » (1760) d’Étienne Desnoyers évoque bien l’esprit libre et serein de celui qui parcours la terre et se laisse aller à la douceur d’une balade pittoresque.

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Le dauphin


Si l’on regarde cette fleur à droite et que l’on imagine qu’elle prenne la forme d’un dauphin, on se place du même point de vue que de Pedanius Dioscoride qui au premier siècle après J.-C. nomma cette plante en rapport à cet animal marin fascinant qu’est le dauphin.
On se demande parfois d’où les plantes tirent leurs noms, c’est la plupart du temps pour une raison bien plus pragmatique que scientifique à l’image de ce Pedanius qui était probablement un médecin militaire de l’Empire romain qui cherchait avant tout à soigner, d’où les libertés très poétiques dans le choix des noms.
La dauphinelle rend hommage à l’animal déjà très connu à l’antiquité pour son caractère amical.

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