Ce chef rencontra les premiers hommes blancs, des indigénistes brésiliens, lorsqu’il avait une vingtaine d’année. Il pris alors conscience du monde extérieur.
Si son nom ne nous évoque que péniblement quelque chose, en revanche cette citation est très connue:
« C’est seulement lorque l’homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu’il aura tué tous les poissons et tous les animaux et asséché toutes les rivières qu’il s’apercevra que personne ne peut manger l’argent. »
Son livre est une forme de bilan sur le monde qu’il a connu, sur son rapport à celui qui l’entoure et la civilisation qu’il a combattue.
Il évoque notamment les jeunes de son peuple qui se perdent dans les méandres abyssaux de Brasilia, la capitale urbaine du Brésil. Il est vrai que dans le monde, une grande partie de ces indigènes ayant vu la civilisation ne souhaitent absolument pas y vivre, préférant la liberté et leur culture traditionnelle à l’univoque société du développement de l’ostentation.
Je pense que la quiétude des peuples indigènes d’Amazonie et la préservation des forêts primaires sont actuellement en danger et en cette année de la biodiversité espérons que le message du chef porte ses fruits.
La pétition contre le barrage de Belo Monte sur le site raoni.fr.