Entre-aperçues

Des fourrés qui bougent tout seuls? Non, ce n’est pas le bois de boulogne, il doit y avoir autre chose que ce que à quoi vous penser.
Et en effet c’est un faisan, pas très fringant mais pas moche non plus.

faisan
Oui tu es bien beau avec ces couleurs éclatantes, mais pourquoi te cache-tu derrière ces branches?

faisan
Oui avance toi c’est ça, passe dans une petite trouée que je te shoote aux petits oignons…

faisan
Et mince! c’est raté il s’est envolé!(Qui n’a pas pensé à se mettre en mode programme sport pour figer la bête dans son élan? réponse: moi)

Malgré une tentative de contournement et d’approche digne d’un sioux, le volatile a finalement décidé de se cacher ailleurs, la poursuite s’arrête ici, de peur d’attirer l’attention de quelques carnivores à deux pattes.

Je passe sur le nombre de photos que j’ai pu prendre avec des oiseaux placés derrière des branchages, des macros floues, et des paysages sans intérêts.

C’est aussi cela faire de la photographie, se tromper, apprendre, savoir et même quand on sait-faire on peut se planter lamentablement, alors finalement ce qu’il faut apprendre c’est à se faire plaisir avant tout car c’est la seule source de motivation qui engendre une action, le hasard fait le reste et l’Homme aussi.

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  1. Bonjour Zipanu,
    Je fais le même raisonnement lorsque je visite la Birdline: des portraits d’oiseaux bien léchés qui me donnent des complexes. Et puis j’apprends que le photographe est resté posté … une douzaine d’heures ou davantage.
    Alors, là, je me dis que je n’ai pas cette patience et que la randonnée ne se prête pas très bien à la photo animalière.
    Quand même, je m’invente des situations où je pourrais être surprise par un envol ou une galopade. De ce fait, lorsque je pars en balade, mon appareil est toujours armé sur programme sport avec braketing. Cependant, j’avoue que les occasions ont été plutôt rares. Est-ce que je fais trop de bruit en marchant??

    PS Si j’avais tes photos de faisan, j’en serais très fière!

  2. Il a survécu à une saison de chasse! Bravo pour l’avoir vu! Après tous les traquenards auxquels il a échappé, tu ne voudrais pas qu’il se pavane devant ton objectif!!
    Quand nous partons en quête dans la nature, parfois les bonnes surprises sont au rendez vous! Et petit à petit , quand on cours moins vite que l’oiseau, on apprend à attendre!!Quelque soit le résultat, ce sont des moments d’émotion intense qui restent au rang d’excellents souvenirs!La première est pas mal du tout!

  3. Et l’hiver est pour moi un excellent moment pour découvrir d’autres « défauts »: en visualisant des tas de photos à la file pour trier ou identifier, je m’aperçois qu’en plus des défauts évidents que tu as cité, il y a les défauts qui nous sont propres: une tendance récurrente à cadrer trop comme ci, à régler trop comme ça, à tolérer trop certaines choses… A la fois déprimant et très motivant pour définir une nouvelle « ligne de conduite photographique » à tester de toute urgence: dès le printemps!

  4. Rien à rajouter à ces reflexions sensées!
    C’est tellement vrai!
    Mais pour des photos correctes, rien ne vaut l’affût!
    il faut s’armer de patience et … attendre!
    A l’abri dans une voiture, c’est plus confortable et les animaux ne s’en méfient pas!

  5. @Monic Merci. La balade peut-être une forme d’affût actif, quitte à se cacher un instant. Mais il y a sûrement des endroits plus propices que d’autres. Là où les animaux sont plus habitués à la présence humaine, etc.
    Bracketing, est je pense un bon conseil oui.

    @Lucie Il s’est pas mal pavané remarque, ce sont les branchages qui gênaient vraiment. Comme toi j’adore les bonnes surprises et s’en était une après tout, surtout que ce jour là je n’avais rien eu à me mettre sous la dent, six photos de faisans c’est tout.

    @Coralie Moins vite que toi à mon avis. 😀

    @Cathy Tout à fait d’accord, notre culture visuelle s’enrichit et l’on est toujours en remise en cause et il faut profiter de cette pause hivernale, chaque saison à ses avantages, malgré les inconvénients.

    @Carlib C’est vrai patience est mère de clichés.

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