Jean-Baptiste Corot a parcouru de grandes distances pour affiner son art en croquant toutes ses idées sur ses parchemins.
S’il eu pris l’habitude de présenter des scènes mythologiques dans des paysages réalistes, il inversa plus tard cette tendance en prenant plus de fantaisie dans les paysages et plus de simplicité dans les thèmes narratifs.
Souvenir de Mortefontaine est une de ses nombreuses visions poétiques, ici l’on peut voir l’atmosphère brumeuse typique qui se forme au dessus des étangs.
Une muse en pleine lecture, symbole de la rêverie solitaire peut-être.
Le mystère et le sacré de la légende d’Orphée, un mythe fort usité en art.
« Quand on est livré à soi-même en face de la nature, on se tire d’affaire comme on peut et, naturellement, on se compose une manière à soi. Oui, je mets du blanc dans mes tons, mais je vous jure que je ne le fais pas par principe. C’est mon instinct qui m’y pousse et j’obéis à mon instinct ». Au dix-neuvième siècle, tout est neuf dans ce langage qui prend, à l’occasion, un tour brutal « Le Poussin, les grandes lignes, le classique, je m’en fous bien ! Je suis dans les bois, moi. »
Je ne connaissais que superficiellement cet artiste, mais au vu de l’apparente discrétion et de la concrète générosité dont il faisait preuve, il me parait finalement bien sympathique.
Sur l’univers des arts, 200 photos d’oeuvres de l’artiste sont consultables.