Le cône d’or
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
Des photographies automnales
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
Entre ombres et heures dorées l’automne nait,
Et ses tons sont plus pastels que flamboyants,
Dans ce climat doux où un banc de poissons conjoignait,
Le frémissement des feuilles se fait plus présent.
Le soleil atteint une étape symboliquement célébrée dans sa danse apparente.
Un changement de sens qui aura un impact sur la durée du jour.
Un tournant en direction du printemps, et le retour de la lumière.
C’est encore et depuis toujours une réalité naturelle, astronomique et universelle.
Entendez-vous dans le bois, le bruit de quelque chose qui tombe ?
Ce sont les châtaignes, qui rendent visite aux champignons.
Elles tombent à pic, la lumière est douce, chaude, même si entre bogues et fraicheur, ça pique.
Il parait que même les feuilles ne laissent pas tomber leurs amies, par solidarité elles se font une couleur… châtaigne.
Ah soleil, qui illumine le monde pour mieux en saisir chaque nuance.
Et qui à l’aube de l’automne, réchauffe les ailes, les peaux et les âmes.
Faiseur d’étoiles qui scintillent dans le bleu profond de la Loire, chatoyantes brillances.
L’heure est au bain de soleil, « groek, groek », de plaisir les grenouilles clament.