Le cône d’or
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
Fruits et baies
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
De l’audible il ne ressort parfois rien,
Et collée à l’oreille une coquille marine,
De l’inaudible peut surgir le bruit de l’océan,
Alors quel est le chant d’un soleil couchant ?
À la douceur de la fin d’une chaude journée,
Les animaux et les hommes peuvent respirer,
On peut alors apercevoir dépassant les blés coupés,
Les oreilles d’un lièvre d’été.
Entendez-vous dans le bois, le bruit de quelque chose qui tombe ?
Ce sont les châtaignes, qui rendent visite aux champignons.
Elles tombent à pic, la lumière est douce, chaude, même si entre bogues et fraicheur, ça pique.
Il parait que même les feuilles ne laissent pas tomber leurs amies, par solidarité elles se font une couleur… châtaigne.
Après les migrations estivales humaines, un esprit écureuil domine cette période de rentrée.
Les fruits ont muri, les premières feuilles tombantes sont aussi sèches que les barbecues remisés.
Et pourtant les rosiers et les pissenlits refleurissent, la douceur est cet âge mûr qui a survécu et qui vit encore.
La floraison de la petite centaurée et la rougeur des cenelles sont les indices discrets d’un mois de septembre tendre, profond, et complexe.