Nous avons la vie devant nous, plus exactement sous nos yeux,
tout est là, dans la lumière qui émane de l’obscurité.
Bien qu’il puisse se présenter sous de multiples apparences,
le grand dessein nous semble être et rester le plus grand des mystères.
Les ours sont de fins gourmets,
Ils ont planté autour de leurs tanières,
De vastes étendues d’ail,
Afin d’assaisonner,
Le festin célébrant leur réveil.
À terre git le fantôme d’une feuille,
Dépouillée de son manteau vert, de ses envies,
Elle semble avoir abandonné tout orgueil,
Mais conserve secrètement la contexture d’une nouvelle vie.
Il y a des plantes et des animaux qui ne craignent pas l’hiver.
Mais généralement, la nature se met au diapason de la roue des saisons.
Attendant le meilleur moment pour changer de peau.
Au printemps les vestiges de l’hiver côtoient le renouveau.
Et fleurissent ainsi de nouveaux espoirs, colorés et frémissants.