Le retour du coucou
Vous vous promenez tranquillement et entendez le cri du cuculus, un « ku-koo », non ce n’est pas le cri guerrier d’une prise d’un art martial coréen, et ce même malgré son apparence de croisement entre Totoro et un épervier local, et son retour d’Asie du sud-est, rassurez-vous ce n’est que le volatile qui coucoule. Evidemment c’est le printemps et l’oiseau revient d’Asie ou d’Afrique coucouler des jours tranquilles. Des photos donc de coucou me direz vous, et bien oui, et non!
Les journées chaudes et ensoleillées étant rares et fugitives, l’on apprécie d’autant plus ces instants privilégiés ou à l’abri du vent l’on prend un bain de soleil et de nature en dehors du temps et de ses préoccupations. Avec des invités comme l’aurore, susdite aussi piéride du cresson, les petites grenouilles vertes et le méloé printanier, tout cela accompagné du chant du coucou, que demander de plus?
Quand printemps signifie premier temps(primus tempus), car jadis l’année humaine commençait à partir de ce moment, on se dit que cela était bien naturel vu le plaisir que l’on éprouve tous à sortir en ces belles journées douces et ensoleillés. C’est un cycle de la nature, comme une étape dans une respiration et particulièrement l’on est en plein expir de morosité hivernale et en inspir total de joies printanières.
Avez-vous déjà comparer une ancienne carte de votre région à un plan actuel? Ce que l’on peut apercevoir c’est la disparition des bois et le grignotage sur les forêts. Dire que César nommait notre pays la Gaule chevelue, il faut croire qu’avec le temps elle devient de plus en plus chauve. Certes moins de mortalité et de frayeur, adieu brigands et autres robins des bois, l’on a taillé à la tronçonneuse cette fichue tignasse qui faisait tâche à l’aune de l’ultra monsieur propre de nos villes. Encore un résidu du clivage barbare/civilisé. Enfin, malgré tout, elles sont rares mais elles sont belles nos forêts et de plus elles sont pafois choyées. 