C’est la fin de l’hiver, les fleurs sauvages printanières font leur apparition et le chant des oiseaux est révélateur, le printemps approche…
Les champs du possible font que chaque voie est à explorer, et nous-mêmes ne sommes pas détachés de cette règle de prédation de formes de vie qui évoluent conjointement avec nous.
En ces temps sombres qui nous ramènent à nos peines et à notre mortalité, où chaque organisme lutte pour sa survie, trop souvent aux dépens de celle des autres.
On est moins enclins à prendre le temps de ressentir ce qui fait bon vivre.
Et pourtant les bouquets lumineux de jonquilles en vase égayent toujours les foyers, avec parfois quelques brins de violettes.
Cueillons le jour et sachons apprécier ce qui peut simplement être.
Les jonquilles
Plantons le décor, une forêt et son inséparable tapis de jonquilles.
N’oublions pas quelques mousses par-ci, par-là.
Et la voilà, fraîche et éclose.
Loin d’être solitaire.
La jonquille, ou narcisse jaune, est la déesse des bois de mars.
La scille à deux feuilles
Entre les jonquilles une petite fleur de la famille des Liliacées électrise le paysage.
La scille à deux feuilles est une printanière bulbeuse qui complémente agréablement la couleur solaire des grandes jonquilles.
Il ne faut pas la confondre avec la jacinthe des bois.
Fleurs, moutons et champignon
Autre teinte, autre couleur, la forme de ses fleurs lui a valu le surnom d’alouette huppée, la corydale à bulbe plein est aussi très jolie.
C’est la pause pour ces fringants agneaux et agnelles.
Les champignons ne poussent pas qu’à l’automne.
Paysages
Un petit ruisseau entre les prés avec le soleil, réconfortant, de février.
La loire en mars, forte et luisante, réfléchit le ciel et coule paisiblement.
Une belle journée en hiver, c’est bientôt le soir et le ciel avec ses nuages semble chatoyer.
Avec le réveil des jonquilles, c’est le monde végétal qui s’éveille à la fin de l’hiver. Lumière, douceur, le printemps approche. Le promeneur reprend son bâton et le jardinier sa triandine.