Brume et lueurs

Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.

Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.

Quand la première nécessité reste finalement, de vivre.
Notre agitation, suspendue, est alors limitée.
Mais retrouver la simplicité, dans la proximité, reste toujours à notre portée.

Planète métallisée rouge brillante,
Aux champs bleus et libellule rose,
Tant d’ambiances aux lumières émouvantes,
Avec parfois un subtil goût de fructose.

De bois sombres et perdus,
En forêt lumineuse et décorée;
La jonquille éblouie et transforme,
Et promet la générosité.

Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.