Sensations

Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?
Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?
Entre ombres et heures dorées l’automne nait,
Et ses tons sont plus pastels que flamboyants,
Dans ce climat doux où un banc de poissons conjoignait,
Le frémissement des feuilles se fait plus présent.
L’air devient frais, entre rainette et renard,
Noix, marrons, feuilles et glands tombent, épars.
Ainsi à l’hiver se prépare, toute une petite faune,
Et la nuit se rapproche du jour, entre été et automne.
Chaud est l’été, doux est le moment,
Quand les âmes partent en quête de fragments,
D’azurs et de ressacs doux et lents,
Pour accrocher l’éternité d’un simple moment.
À travers le feuillage se dévoile la vie.
Masque vert qui donne la vue,
Voilà une apparition qui dans l’eau se vit.
Tantôt chevreuil ou grenouille, la nature qui nous mû.