Remettre en question ses propres croyances, faire face à des vérités dérangeantes.
Voilà des défis impossibles à aborder sans une bonne dose de courage.
Il y aura des blessures, c’est sûr, sinon ce ne serait plus un véritable apprentissage.
Mais au travers d’une réflexion sincère, à défaut de trouver des solutions parfaites, nous éclaircirons la portée de nos valeurs à l’aune de la réalité.
La plupart des œuvres philosophiques enrichissent notre connaissance, mais l’ignorance de ces idées est-elle préjudiciable ?
Si nous n’avons besoin que d’un toit et d’un couvert et d’autre chose, tout cela ne devient-il pas superflu ?
Sortir de la caverne, c’est entrer dans le monde de Sophie.
La caverne, cette métaphore de Platon, symbolise dans un sens le préjugé.
Que peut-on obtenir en dépassant cela, si ce n’est de conserver notre étonnement.
Afin de profiter pleinement de ce monde, sans être borné par ses fausses apparences.
Pourquoi nous ne intéressons pas à qui nous sommes et pourquoi nous vivons.
Quels tabous peuvent bien se loger là.
Nul besoin de le savoir pour vivre peut-on répondre.
Pas de temps à perdre.
Exact ?
En cherchant j’ai trouvé
Quarante ans j’ai pioché
Pour faire jaillir de terre ce palais de fées
Pour mon idée, mon corps a tout bravé
Le temps, la critique, les années
Le travail fut ma seule gloire
L’honneur mon seul bonheur