La fleur des âges

Dans la tradition grecque, celle qui répond le plus à une fonction florale est la nymphe Chloris, qui a donné son nom à la chlorophylle.

«Fleur de la renommée, fleur de la gloire, fleur qui se fane sur-le-champ.»[ Herman Melville ]

L’idée d’un dieu, pour beaucoup, c’est quelque chose qui nous dépasse, c’est une éternité qui n’est pas en notre pouvoir, c’est la nature.
Ceci n’a qu’une explication, nous connaissons la sensation de puissance mais nous ne sommes que mortels.

La bruyère cendrée en lisière de bois.

La fleur du mouron rouge possède une couleur caractéristique.

La succise des prés, en fleur et ensuite avec ses drôles de fruits, qui ressemblent à une sorte de framboise.

L’ortie royale, c’est du moins ce que je pense.

J’aime frotter des fleurs de ce serpolet, ou thym sauvage, pour en humer le parfum.

Je ne connaissais pas mais je me disais bien que cette plante, le lycope d’Europe nommé aussi chanvre d’eau, était apparenté à la famille des lamiacées proche des sauges et des menthes, à cause de ses fleurs en verticilles serrées à la base des feuilles.

Une belle fleur sauvage et étonnante, difficile à atteindre car très proche de l’eau, l’impatiente est aussi nommée ne-me-touchez-pas, à cause de l’explosion au toucher de sa capsule de graines.

Quelques fleurs étonnantes donc qui en général fleurissent entre juillet et octobre.

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  1. J’aime beaucoup ta photo de mouron: j’avais travaillé le sujet il y a quelques années, et j’ai récidivé cette année. C’est une petite fleur de rien du tout, mais elle mérite vraiment notre attention 🙂
    Les labiées, lamiers, lamiacées (je ne sais jamais quel est le terme qu’il faut employer) ne sont pas toujours évidents à identifier. Je penche aussi pour l’ortie royale. Pour l’autre?…
    Quant à ta dernière fleur, je n’y ai jamais fait attention, mais après ton article, je ne vais pas manquer une « explosion » dès que j’en trouve une!

  2. Un bel éventail de fleurs sauvages bien photographiées qui me ravit, d’autant que je les vois souvent sans m’être penchée sur leur identité!
    Donc un article doublement intéressant!
    Mes amitiés, Zipanu!

  3. Jolie ta série !
    Sais-tu que le mouron se fait également en bleu.
    Par « Ici » la balsamine des bois se rencontre non pas au bord de l’eau mais certains bois comme son nom l’indique (ce qui n’est pas toujours le cas)Sans être rare, elle n’est pas très fréquente. Au bord de l’eau, la gigantesque balsamine de l’hymalaya prend toute la place et ne cesse d’étendre son territoire.

  4. Je crois que les lamiacées sont apparentées au lamier et on doit utiliser le terme labiées pour les autres plantes dont la corolle est découpée en lèvres, comme la sauge.
    Cela reste difficile à distinguer surtout pour le lycope qui a l’air comme ça de se situer entre les deux.
    L’explosion de la balsamine moi aussi je suis curieux de voir ça…

    Le mouron bleu, intéressant, je ne savais pas, j’espère que je saurais le reconnaitre!
    La balsamine oui j’ai été étonné de la rencontrer, je n’en avais jamais vu, ou en tout cas je n’en ai aucun souvenir.

    Merci à tous et bonnes balades.

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