À l’ambre du soleil
En avril il se tisse plus qu’un fil,
Dans une trame verte à l’ambre du soleil,
Les couleurs passent d’or à vermeil,
Et l’avenir s’envole en exil.
Insectes
En avril il se tisse plus qu’un fil,
Dans une trame verte à l’ambre du soleil,
Les couleurs passent d’or à vermeil,
Et l’avenir s’envole en exil.
Ah soleil, qui illumine le monde pour mieux en saisir chaque nuance.
Et qui à l’aube de l’automne, réchauffe les ailes, les peaux et les âmes.
Faiseur d’étoiles qui scintillent dans le bleu profond de la Loire, chatoyantes brillances.
L’heure est au bain de soleil, « groek, groek », de plaisir les grenouilles clament.
Petits fruits, petits poissons, fleurs et papillons, chenille et liseron.
L’été est chaud et ensoleillé et perdure même si déjà septembre entame son déclin.
Contemplons le moment présent, qui contient en lui le passé comme le devenir, la chenille comme le papillon.
Car dans chaque vrille, chaque feuille, chaque poil ou écaille, il y a un dessein.
Cette entame juillettiste est estivale, chaleur et orage se partagent la partition.
Quand les baies et les vergers ont déjà tout donné, la musique se fait plus relax.
Mais quel genre de vie reste-t-il dans ces paysages d’herbes moissonnées ?
L’hiver touche à sa fin d’une manière agréable et vivifiante, températures douces et ciel bleu.
La plupart des insectes sont déjà réveillés, les colonies de fourmis s’activent, les araignées tissent leurs réseaux et les fleurs s’empressent de vibrer.
C’est un don solaire, source de force et de santé qui s’exprime de multiples manières, derrière un brin d’herbe, chaton ou une écorce, tout est vie.