Le dégel


L’atmosphère se détend, un peu de chaleur vient briser la glace en cette fin de mois de février.
Les rus quittent leur hibernation et dévoilent un embonpoint que l’on ne reconnait guère en plein été.
Déjà les sittelles doivent s’activer pour inspecter chaque arbre et débarrasser ceux-ci de ses passagers clandestins.
En attendant, au canal latéral à la Loire, le cristal libère de son cercueil de glace les signes du renouveau.

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Le froid de canard


On pourrait s’attendre dans un contexte de style Grand Nord à n’entendre que le souffle du vent glacial dans nos oreilles.
Or la Bernache du Canada n’est pas très silencieuse et le bord de l’eau est loin d’être un désert sans vie.
C’est ainsi que le vaillant promeneur bien équipé peut croiser canards, chevaliers, aigrettes, grues, cygnes et oies sauvages.
Sous l’œil calme du Canard colvert, stoïque.

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La Loire des glaces


Le froid s’invite dans notre espace, gèle nos membres et dévore du mégawatt.
Est-ce le Sphinx des glaces de Jules Vernes, mystère magnétique qui nous attire là, nous prenant au piège d’une mort certaine ?
Ou l’Agloolik, esprit inuit vivant sous la glace qui guide le chasseur/pêcheur vers la source de sa survie.
C’est sûr, la brûlure glacée nous rapproche de la flamme et nous rappelle à notre feu intérieur, où l’énergie se retrouve parfois au cœur de la tomme.

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Entre-temps


Perpétuel recommencement la fin d’une année annonce le début d’une autre.
Ce n’est pas la saison la plus prolixe en photographie, mais cela permet de retrouver dans les archives quelques photographies inédites, écartées pour diverses raisons.
C’est aussi l’occasion de « penser » sa future technique.
Voici tout de même quelques clichés présents et passés, pour patienter pendant la longue saison d’hiver.

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Le mouton noir


Les idiotismes animaliers sont très présents dans notre langage d’une manière rarement flatteuse où l’on est souvent traité de toutes sortes de noms d’oiseaux, bécasse, buse, dinde, chouette, butor, etc.
Quand Brassens bêlait le « Mouton de Panurge », il réactualisait le sens de l’anecdote de Rabelais autour du personnage (Panurge) qui a donné naissance à la célèbre expression.
Le nom de la série américain les Têtes brulées est en américain « Black Sheep Squadron » : les moutons noirs qui ont du mal à rentrer dans le rang.
Pour mettre tout le monde d’accord voici la photo d’un mignon petit mouton tout noir, mais à barbiche, queue et crête blanche…

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