Sous les cimes
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?
Entre ombres et heures dorées l’automne nait,
Et ses tons sont plus pastels que flamboyants,
Dans ce climat doux où un banc de poissons conjoignait,
Le frémissement des feuilles se fait plus présent.
La lumière brûle, l’ombre glace.
À l’aune du soleil rasant l’horizon, l’année touche à sa fin.
La nature s’ourle, le froid lace.
Décembre semble baisser le ton, d’une vie qui s’allume et s’éteint.