Brume et lueurs
Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?
Entre ombres et heures dorées l’automne nait,
Et ses tons sont plus pastels que flamboyants,
Dans ce climat doux où un banc de poissons conjoignait,
Le frémissement des feuilles se fait plus présent.
La lumière brûle, l’ombre glace.
À l’aune du soleil rasant l’horizon, l’année touche à sa fin.
La nature s’ourle, le froid lace.
Décembre semble baisser le ton, d’une vie qui s’allume et s’éteint.
À travers étangs et forets, la Loire crée parfois des bras à part, loin d’être morts, ils forment un refuge aux animaux.
Sous les silhouettes des osiers, et dans l’ombre des plantes aquatiques se cachent de toutes petites grenouilles.
Non loin de là fougères et bruyères forment le portillon d’un paysage plus forestier.
Le printemps approche vite, la terre dépoussière ses tapis fleuris et les arbres se pavanent de couleurs douces.
Dans les bois et dans les prés, la métamorphose opère, derrière une mousse, un talus, un brin d’herbe, la créativité est sans limites.
Explorons ces formes et ces couleurs dans la pénombre et dans la lumière douce du soleil en fin de journée.
Il est temps d’aller voir la forêt et d’interroger les arbres.
Scruter l’avenir dans les baies du gui, et demander au soleil un cygne.
Mais, l’harmonie est-elle cachée derrière ces vaguelettes ?