Le dauphin


Si l’on regarde cette fleur à droite et que l’on imagine qu’elle prenne la forme d’un dauphin, on se place du même point de vue que de Pedanius Dioscoride qui au premier siècle après J.-C. nomma cette plante en rapport à cet animal marin fascinant qu’est le dauphin.
On se demande parfois d’où les plantes tirent leurs noms, c’est la plupart du temps pour une raison bien plus pragmatique que scientifique à l’image de ce Pedanius qui était probablement un médecin militaire de l’Empire romain qui cherchait avant tout à soigner, d’où les libertés très poétiques dans le choix des noms.
La dauphinelle rend hommage à l’animal déjà très connu à l’antiquité pour son caractère amical.

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L’ange de nuit


Surprendre un lapereau, trouver des coquilles d’œufs et des papillons, débusquer les grillons qui chantent près de leur terrier, écouter le chant des oiseaux.
La fin du mois de mai est une ode pastorale.
Et lorsque le soleil se couche, apparait le petit ange de la nuit…

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Le sourire de la demoiselle


C’est en marchant à travers les herbes que l’on peut surprendre sans s’y attendre un papillon qui s’y repose. Le silène ainsi dérangé vole quelques mètres et plane, c’est un grand papillon difficile à photographier dans cet espace herbeux. Malgré une longue attente il n’a daigner quasiment jamais déployer ses ailes au sol.
Malgré cela c’est ainsi qu’ici, entre une rencontre rare, difficile et d’autres plus banales, on peut savourer un portrait mutin d’une demoiselle ailée.

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En septembre…


Septième = septembre, pas très original comme nom de mois surtout que le septième mois date du calendrier romain, il y a un peu prescription.
Un mois synonyme de rentrée scolaire et de reprise d’activités.
C’est aussi le premier mois de l’automne et la nature se prépare lentement au repos hivernal.
On peut toutefois encore croiser bien des plantes, fleurs et papillons.

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La fleur des âges

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Le sens figuré possédant la plus grande présence dans le mot fleur c’est cette notion d’éclectisme. En effet par exemple la fine fleur est la meilleure partie de quelque chose. La déesse Flore avait une place primordiale dans les fêtes agraires romaines, puisque sans ses faveurs, pas de fruits, et pas de récoltes.
La fleur est effectivement un condensé visible du principe vital qui anime la nature, voila pourquoi ce que l’on aime tant à travers les fleurs, ce potentiel sensuel de diversité.
Qui peut plaire ou ne pas plaire mais qui conserve un caractère essentiel.

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