Période paradoxale que ce mois d’août où les hommes se défient dans leurs propres limites aux Jeux olympiques de Londres et où le projet curiosity incarne la réussite de nos capacités cérébrales alors que globalement on patauge dans une mer sur les plages comme un retour à l’élément liquide primordial. Mais tous sans exception font le plein d’un soleil au zénith dans une nonchalance reposante. La photographie aussi suit le ralenti, plus occasionnelle et méditative.
Douceur
La pensée des champs est cette petite fleur si peu visible qu’il faut avoir un bon œil, mais si charmante avec ses « oreilles bleu violette » et ses traits fins, une petite, mais grande belle dame encore visible en ce mois. Les petites boules lilas qui parsèment les prés possèdent une structure de l’inflorescence harmonieuse, ici deux têtes de trèfle des prés posées l’une contre l’autre.
Clarté et obscurité
Une fleur s’illumine d’un des derniers rayons solaires du soir, le mélilot dévoile son épi de fleurs jaunes. C’est au tour du trèfle fausse bardane d’être mis en lumière, on notera l’apparence désordonnée de son inflorescence.
Ce petit esprit ailé là affectionne particulièrement les sous-bois, le tircis prend un bain de lumière diffuse. Le cirse des champs a l’apparence du chardon, mais il appartient à un genre différent de la famille des composées.
La découverte
En repos triangulaire, l’écaille chinée ne dévoile pas la beauté de ses ailes postérieures, rouges ponctuées de noir. Un très beau papillon qui vole aussi bien le jour que la nuit et qui appartient à une famille haute en couleur, riche et variée.