L’aile bleue
Au-delà de mes possibilités,
Je vole sans attendre.
En quête d’un possible,
Avec mon cœur d’oiseau.
Le promeneur perdu dans ses pensées,
N’y vois qu’un éclair bleu.
Des photographies printanières
Au-delà de mes possibilités,
Je vole sans attendre.
En quête d’un possible,
Avec mon cœur d’oiseau.
Le promeneur perdu dans ses pensées,
N’y vois qu’un éclair bleu.
Un parfum tintinnabule dans les bois.
Sens-tu cette mélodie florale ?
Écoute bien car à tes pieds.
Se trouve le muguet caché.
Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?
Nous avons la vie devant nous, plus exactement sous nos yeux,
tout est là, dans la lumière qui émane de l’obscurité.
Bien qu’il puisse se présenter sous de multiples apparences,
le grand dessein nous semble être et rester le plus grand des mystères.
Les ours sont de fins gourmets,
Ils ont planté autour de leurs tanières,
De vastes étendues d’ail,
Afin d’assaisonner,
Le festin célébrant leur réveil.