Bien loin des odeurs humides, de limon, de grèves, de nos fleuves et étangs à l’intérieur des terres, les lacs de montagne dégagent une impression complexe, à la fois impétueuse et insondablement sereine. Ce qui n’est pas si fondamentalement différent du caractère de notre bonne Loire, comme si un lien entre chaque lieu relativement sauvage était le signe d’une unité secrète. Mais les couleurs ne sont pas les mêmes, et cette diversité charme autant qu’elle enrichit l’âme qui voit.
Le lac vert
Célèbre lac de Passy, sa couleur et sa transparence en font une légende, ici la prêle renforce encore plus cette « verdoyance ».
Les sapins immergés dans le lac, vision étrange et fascinante.
Les rochers, vestiges d’éboulements, émergent du lac entouré d’arbres.
Un poisson, ce lac en comporte plusieurs espèces.
Le lac est parfois aménagé pour pouvoir en faire le tour, même si à certains endroits il vaut mieux avoir le pied sûr.
Plusieurs sentiers semblent prolonger la visite dans la forêt.
Le site est plutôt fréquenté, il aurait même servi de lieu de tournage à la série télévisée Kaamelott.
Le lac de Passy
Devant les versants des montagnes et les cascades qui coulent des sommets, le lac.
Le lac de Passy est une ancienne gravière poissonneuse avec ses truites, carpes et brochets. Le lac permet aussi des activités diverses, balades, sports nautiques.
Cette canne est suivie d’un unique petit, pourtant elle ne manque pas d’être sollicitée par de petits bouts de pains lancés.
Les lacs des Ilettes
Non loin de Passy, on trouve aussi des lacs avec des plages de sable.
Les ilettes sont deux lacs de couleur émeraude où on peut parfois apercevoir quelques carpes derrière ces joncs.
Fleurs des alentours
Ce géranium à la couleur vive ne peut avoir meilleur arrière-plan que cette cascade.
Ces fleurs jaunes sont étonnantes, elles sont aussi rondes et grandes que des bouchons de pétanque.
On la trouve au bord des ruisseaux ou dans les fossés humides, c’est la benoite des ruisseaux. Derrière le lac de Passy, quelques coquelicots à travers les champs.
Ce n’est que le début de la floraison de cette plante étrange, qui n’a pas de chlorophylle et vit dans les sous-bois en symbiose avec des champignons.
Elle semble chatouilleuse, non ? C’est une renouée bistorte.
Ce troisième volet clôt le chapitre montagnard de Haute-Savoie, c’était un plaisir vivifiant de découvrir une nature riche et diversifiée là où la main de l’homme est encore tenue en respect. Tout particulièrement pour la flore, la faune aura été beaucoup plus discrète.
Mais ce n’est pas là l’essentiel, nous ne vivons déjà pas tant en harmonie avec notre propre espèce, que considérer les autres parait être une utopie. Mais notre maitrise technique est exceptionnelle, si nous sommes capables de ces prouesses-là, pourquoi devrions nous êtres soucieux de l’avenir, tout le problème est là.
Je n’étais pas convaincu de rapporter de bonnes images tant je pense que connaitre les lieux comme un natif est primordial, mais finalement je suis satisfait, et parfois étonné.