La lueur des bois

Plusieurs dizaines de kilomètres sont nécessaires pour se retrouver en forêt,
Par chance ça ne manque guère dans la région.
L’après-midi est ensoleillé, en cette fin d’octobre, la météo est brumeuse le matin et éclaircie l’après-midi.
C’est une condition idéale pour ressentir des émotions forestières indescriptibles.
J’entre dans les bois, le sol est parfois moussu, encombré de branches et de fougères.
La circulation routière à proximité me sert de repère.
Je ne suis pas seul, c’est un spot à chanterelles, mais je dois être un des rares cueilleurs d’images des alentours.
J’ai la sensation d’être entré dans un autre monde, hors du temps, bien plus peuplé qu’on ne pourrait le penser.
Même si je marche à la quête de belles choses à photographier, j’ai conscience de l’humble privilège qui nous est donné, et de la sensation de gratitude de ces instants à part, sauvages.

Dans la forêt

Dans cette forêt mixte, les feuilles croisent les épines. Si l’on ne baisse pas le regard, l’on verra simplement des arbres, et si l’on a l’âme poétique on appréciera les rais de lumière. Au sol c’est tout un monde, animal, végétal et champignons.

C’est le soleil qui guide mes pas.

La mousse tapisse le sol et recouvre ici une branche.

Les champignons poussent parfois là où l’on ne s’y attend pas.

Les champignons chapeautés

Voir un champignon, apprécié sa forme c’est le premier pas. La deuxième étape est de le mettre en scène dans son propre environnement, parfois c’est simple, parfois c’est long.

Les bolets sont rares maintenant.

Les lueurs automnales auréolent ce champignon.

Celui-ci à bien trouvé son chemin.

Le corail des bois

La première fois que j’ai aperçu une clavaire c’était surement il y a plus d’une quinzaine d’années, en ramassant des trompettes. Ces champignons sont vraiment étranges et intéressants.

D’un orangé safran, la couleur de cette calocère est étonnante.

La structure remarquable d’une clavaire.

Une clavaire cendrée, plus sombre.

L’étoile rouge, les jupiters et la robe blanche

Certains champignons sont remarquables pour leur couleur, leur forme ou leur texture.

Un drôle de champignon originaire d’Australasie, qui attire les insectes pour disperser ses spores.

Les détails des stérées qui poussent sur le bois.

Les lamelles blanches d’un petit champignon.

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    • Oui, ces moments passés dans une nature relativement paisibles ne sont pas la norme absolue, ils sont même contradictoires avec les principes et les nécessités d’une nature prédatrice.
      Malgré tout, ce qui caractérise notre espèce civilisée, c’est à la fois la reconnaissance des causes d’une violence de nature, et la volonté de se transcender, afin de tenter de se soustraire de ses aspects les plus négatifs.

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