Lumières et obscurités


A la lumière du crépuscule, l’été s’en est allé. Dans les chaumières, la littérature traite de mystères et d’enchantements, une part de rêve dans un monde où la vérité n’est plus une certitude absolue détenue avec autorité par une élite quasi divine, mais un point de vu modestement humain, définitivement relatif et dépendant des progrès tant idéologiques que techniques.
Quand le national geographic de ce mois traite des hauts lieux sacrés du monde, qui pense encore aux petits lieux qui ont enchantés nos prédécesseurs et qui nous entourent encore, forêts, sources, montagnes, etc.
La communication à grande échelle rapproche le distant mais éloigne de toute proximité et quand nos regards changent c’est la magie des lieux qui change aussi.

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Le chat noir


Sortilèges d’automne le long d’un canal, des volutes de fumée s’échappent de vieilles maisons où l’on a suspendu aux murs des tresses d’oignons.
Nuages gris et feuilles mortes tressaillent au moindre coup de vent, feuilles de chênes, feuilles de platanes, tout tronc s’effane.
Au loin les cris de ceux qui s’adonnent au culte de diane, détonations, feu, on mangera lièvres et faisans, le faisan, lui, n’avait peut-être droit qu’à un vœu.
C’est l’automne, l’antichambre de l’hiver.

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Le temps d’un été


L’été indien est une bonne occasion de revenir sur une sélection estivale de photos macros et proxis.
Rien de tel que la chaleur de l’été pour photographier, car il nettement plus agréable de sentir la réflexion de la chaleur du soleil sur son boitier que le froid de son métal quand le temps est plus frais.
De plus la faune et la flore sont alors en pleine ébullition.
Alors voila des clichés qui peuvent nous remotiver, surtout en ce propice, fugitif et généreux début octobre : tempus fugit !

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Chenille de machaon


Je ne recherche pas de papillons en particulier mais je note que jusqu’à présent aucun papillon machaon ne s’est glissé dans le champ de mon viseur. Ceci dit il ne suffisait pas d’aller bien loin pour trouver cette invitée du jardin lorgner sur les carottes.
Après la chenille d’un flambé, c’est une chenille de machaon et franchement je ne suis pas forcément très habitué à en voir même s’il s’agit d’un des papillons les plus populaires…
L’observer le temps d’une pose aura tout de même l’avantage d’imprimer dans ma mémoire cette forme et ces couleurs caractéristiques du stade 5 du développement du machaon.

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Paon du jour


Rare en certains endroits, le paon du jour est en belle forme dans ma région.
Comme on peut facilement le deviner, il doit son nom aux plumes de paon, « l’œil de paon » et il possède un double nocturne, le paon de nuit, tous ont pour caractéristique de posséder de belles ocelles similaires graphiquement à l »œil de paon.
Avec des ocelles pareilles ce papillon peut donc intimider dans un certain laps de temps un éventuel prédateur (d’autant plus que sa couleur dominante est un indice de toxicité pour eux) mais ce qui est étonnant aussi ce sont les revers de ses ailes, qui pourraient le faire passer pour une feuille morte.
C’est un papillon très commun difficile à manquer.

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