Dans la pénombre automnale
Près des châtaigniers centenaires,
Les feuilles s’écrasent et se cognent,
S’envolent les pierres légendaires,
S’éveillent les temps qui dorment.
Près des châtaigniers centenaires,
Les feuilles s’écrasent et se cognent,
S’envolent les pierres légendaires,
S’éveillent les temps qui dorment.
Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Moins de feuilles, moins de couleurs,
Dans l’hiver de décembre,
On aperçoit les dernières lueurs,
D’une nature qui entre en sommeil.
À la douceur de la fin d’une chaude journée,
Les animaux et les hommes peuvent respirer,
On peut alors apercevoir dépassant les blés coupés,
Les oreilles d’un lièvre d’été.
L’air devient frais, entre rainette et renard,
Noix, marrons, feuilles et glands tombent, épars.
Ainsi à l’hiver se prépare, toute une petite faune,
Et la nuit se rapproche du jour, entre été et automne.