Entre voluptueuse clarté et ténébreuses fraicheurs
La lumière entame sa dernière danse
Apportant au jour déclinant une douce chaleur
Comme le dernier éclat d’une lanterne vacillante
Avant le gel nacré emprisonnant ses lueurs passées.
Constellation minérale balayée par l’eau,
Étoiles luisantes, glissant entre les obstacles,
Formes soudaines, mutations permanentes,
Toujours les mêmes forces, jamais le même dessein.
L’air s’échauffe et s’éclaircit dans un ciel bleu,
Au-dessus d’un vert floréal tacheté de couleurs,
Une vague de sérénité tente un vœu,
D’oublier pour un moment les mordantes fraicheurs.
Quand la première nécessité reste finalement, de vivre.
Notre agitation, suspendue, est alors limitée.
Mais retrouver la simplicité, dans la proximité, reste toujours à notre portée.
Tels les tambours d’une mélopée chamanique,
Tout autour de nous, les crissements des grillons,
Résonnent en nous une quiétude tonique,
Qui ouvre les portes de la réincarnation.