« Nous sommes des primates avec la technologie des dieux », cette petite phrase de Yann Arthus-Bertrand est intéressante.
Elle peut être agaçante pour certains et lassante pour ceux qui sont blasés de cette tendance idéologique.
Mais il est bon de rappeler que le progrès technologique n’est pas une garantie de l’évolution morale de l’espèce, mais d’efficacité dans un cadre à la finalité parfois prédatrice.
L’espèce humaine s’est souvent elle-même perçue comme le nec plus ultra de l’évolution, le simple fait de pouvoir l’exprimer et le communiquer offre cette idée flatteuse.
La technologie offre des possibilités qui semblent surtout pallier nos défaillances, par rapport aux autres espèces, voler, nager, aller vite, etc.
Malgré tout, les bateaux coulent, les avions chutent et les empires s’effondrent.
Notre technologie qui peut paraitre magique n’est pas à rejeter, mais elle reste relative.
Dans le contexte actuel, le vernis de cet amour-propre spéciste semble s’effriter, la difficulté de protéger nos semblables peut faire résonance à celle qui concerne le vivant dans sa globalité.
Ces bonnes intentions sont confisquées par des ambitions dont rien ne garantit la sincérité, lorsque nous nous accrochons à des valeurs, nous devenons manipulables.
Et l’idéologie, fruit de valeurs et de sentiments, est alors captée par la politique.
L’écologie politique profite d’un socialisme en difficulté, et ce théâtre ne peut que tendre qu’à faire naître l’idée d’une écologie peu soucieuse de sa propre espèce.
C’est peut-être là qu’il lui faudra prouver son authenticité, en combattant le spécisme, qui gangrène notre propre espèce.
L’or des champs
Des épis dorés ondulent, sous les rayons du soleil, vagues étincelantes.
Sous le bleu du ciel, vert végétal et jaune solaire.
La chenille et les cygnes
Non loin des champs, en se rapprochant de la Loire.
Une chenille rêve-t-elle de métamorphose ?
Au bord d’une mare, les cygnes en famille.
La hoplie et les libellules
Scarabée sacré des bords de Loire.
Fauve et verdoyante, la gracile libellule.
Dans les herbes, parfaitement camouflée.
L’orage et le maïs
L’orage s’approche, le petit nuage blanc fuit.
Un arc-en-ciel pâle, au dessus du champ de maïs.
Les parents cygnes sont attentionnés et protecteurs, gardant toujours les cygnons dans leur champ de vision. Les cygnons resteront gris pendant leur première année. Ils leur arrivent de naviguer sur la Loire. D’ailleurs on les retrouvent rarement loin du fleuve.