Une impression

Je possède une lacune dans mon activité de photographe amateur, j’ai très peu de photographies imprimées.
Bien sûr j’imprime parfois moi-même quelques 10×15, parfois des A4, mais au-delà c’est très rare, et il y a toujours une raison particulière pour dépasser cette règle.
Il faut dire aussi que je ne perçois pas ma production photographique comme suffisamment mure, et que je me sens le plus mal placé pour déterminer si une image mérite une impression, le numérique n’incitant pas non plus cette matérialisation, que propose pourtant de nombreuses entreprises.
Comme la société Photo Impression, une très petite entreprise française localisée dans le Val-de-Marne qui offre divers services d’impression, photo sur toile, sur bâche, sur intissé, sur papier peint, poster et fine art sur papier baryta.
Il m’a été proposé un tirage, j’ai opté pour une photo sur leur toile 380gr en version haute qualité de 35×45 cm et je n’ai pas choisi la photographie la plus simple, une image à fort iso(1250) donc assez bruitée et parfois sombre.

L’interface de la commande

toile-impression
Le site internet correspond à l’idée que je me fais d’un site sobre et efficace, sacrifiant la mise à la mode du design à l’ergonomie, je pense qu’il vaut mieux avoir une vitrine sobre et des prestations originales et de qualité que l’inverse.

Sélection du format

Il y a 522 formats à votre disposition, c’est une palette large et le menu permet aisément de trouver les dimensions idéales de votre futur tirage ou de votre future toile.

Choix de la photo

Le choix de la photo étant fait, il ne reste plus qu’à proposer son fichier jpg(il y a aussi la possibilité de choisir une photo sur fotolia), si on ne s’est pas trompé on trouvera un petit curseur qui nous indiquera la qualité du fichier(en rapport avec sa résolution).

Aperçu du tirage

simulation
On voit alors sa photo et un rectangle de recadrage, ainsi qu’une image de simulation, ci-dessus, montrant votre photo sur un mur.
On retrouvera aussi toutes les options, bord blanc, noir, couleur, bord photo, cadre intérieur, effet visuel, et un petit résumé de ce que nous avons sélectionné.
Il ne reste plus qu’à valider notre panier.
C’est une procédure très simple, très précise, où il est aisé de retourner en arrière à n’importe quel moment.

Si l’on a le moindre doute sur le format du fichier, la résolution ou tout autre sujet, la F.A.Q. répond aux questions les plus courantes.

Le résultat

Réception

papier-bulle

Adhésif, papier bulle, le cadre et la toile sont bien protégées, réception parfaite, pas d’accrocs.

Confection

envers-toile

Un aperçu des bords blancs, du cadre en bois, avec dans l’angle « les clés »(qui servent à retendre la toile ultérieurement si besoin est), la toile est prête à suspendre.

Réalisation

SONY DSC

Et voilà !

La concordance des couleurs est parfaite, le bruit est pratiquement invisible, développant mes photos une par une toujours au format raw, j’ai une certaine exigence dans la qualité du rendu, les détails et les couleurs, ici je suis pleinement satisfait. J’avais quelques appréhensions, le gérant étant un communicant honnête et sérieux m’avait averti d’un accroc avec l’application du vernis qui l’a motivé à envoyer une deuxième toile, et s’il ne m’avait pas prévenu, je ne l’aurais peut-être jamais remarqué, c’est tout dire.

Alors si ça vous tente, je vous laisse découvrir le site, Toile-impression.fr.

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Dites moi ce que vous en pensez

  1. Merci pour cet avis F. je me demande cependant si toi, et Framboise ci-dessus, vous avez une sonde de calibrage pour les tons des photos justement, car en effet c’est formidable d’avoir les couleurs correspondantes dans la réalité, chose pas évidente en impression… (je fais imprimer pour ma part des albums de voyage notamment et j’ai toujours un petit décalage au niveau des couleurs).
    Belle fin de semaine et à bientôt. 🙂

  2. C’est ce que je pensais aussi et c’est justement un sujet que j’ai abordé avec le gérant cette gestion des couleurs…
    Mon écran est calibré, ça aide, surtout si l’écran est ancien.
    Dans la faq du site de toile impression à la fin tu as deux points sur le sujet.
    (Tu peux trouver sur focus-numerique.com des profils à télécharger en fonction de la marque de ton écran, alors ça remplace pas un calibrage de ton écran à toi, mais si tu vois que ça apporte un mieux alors ça peut être à tenter.)
    Après ça dépend aussi de ton flux de travail, il faut que ton fichier soit associé à un profil sRGB.
    Après c’est peut-être pas indispensable avec des appareils récents qui embarquent de bons profils, je ne sais pas, il faut dire aussi qu’à partir du moment où tu envois ton fichier à l’imprimeur, le sort en terme de qualité du tirage est vraiment entre ses mains…
    Bon week-end à tous !

  3. Le passage du numérique, très « virtuel » au support physique est très important pour un photographe amateur. Je trouve que cela aide vraiment pour prendre du recul sur son travail mais aussi, bizarement, en être fier. Tant que je n’imprimais pas mes photos, je considérais la photo comme une activité sans réelle valeur, quoi que pouvez en dire les autres.

    Depuis que j’ai passé le cap de l’impression, je suis plus sérieuse dans ma pratique de la photo. J’ai quand même tendance à préférer le papier que l’impression sur toile, que je considère, probablement à tord, comme un peu kitsch ^_^

    Ton article me fait amorcer une réflexion sur le sujet. Et puis, c’est toujours chouette d’avoir une adresse de site fiable. Tu as vraiment choisi la difficulté avec ton petit écureuil. Le résultat parait très fidèle.

    Sur la question du calibrage, il faudrait que je m’y colle un jour. Je bosse sur un écran de portable et je sais qu’il a pas mal de distorsions… Ah flemme, quand tu nous tiens.

  4. Je ne sais pas trop, j’ai pas trop de matière à apporter sur ce concept d’esthétique kitsch, je n’ai jamais vu de photo sur toile auparavant, j’en ai peut-être vu sans m’en rendre compte, ce qui est aussi fortement possible.

    Il faut dire qu’il y avait une motivation affective aussi, qu’en plus en dérogeant à la règle des 100 isos, je pensais avoir fait un choix adapté pour le support, et je n’ai pas été déçu.

    Si c’est un bon portable il est peut-être déjà pas loin de la vérité, pour les couleurs.

  5. Pour répondre rapidement à des points abordés sur les commentaires :

    1 / les boitiers reflex n’intègrent pas de profils, ils vont en fait appliquer un profil RVB standard (sRVB ou Adobe98) pour les version JPEG, c’est un développement interne au boitier. Pour les fichiers RAW : aucun profil par définition, celui-ci doit se définir au moment du développement (attention au ProPhotoRVB dont le gamut dépasse très largement celui de votre écran, votre photo risque donc fortement de comporter des couleurs que votre écran ne peut pas restituer).
    Il est possible de réaliser des profils personnalisés pour votre boitier à l’aide d’une colorchecker (voir le liens pour plus de détails).

    2 / une sonde de calibrage est indispensable, les profils fournis par les fabricants ne sont pas suffisants. Il faut également caractériser son écran en fonction de l’utilisation des images : généralement un blanc D50 pour l’impression, D60 pour une visualisation sur écran (web) -> le rendu n’est pas du tout le même, un écran calibré en vue de l’impression tirant plus vers le jaune (un minimum de connaissance en colorimétrie est indispensable pour comprendre tous ces enjeux). Il est également à noter que les conditions environnementales sont fondamentales pour le rendu des couleurs à l’écran (luminosité de la pièce, couleur des murs, casquette sur l’écran etc.). Il en va de même pour examiner un tirage : ça se fait sous un illuminant particulier (et ça change vraiment tout au niveau des couleurs).
    Se pose aussi la question du gamut : si le gamut de votre écran est trop restreint, vous ne pourrez pas voir un certain nombre de couleurs…
    Sur un écran de portable : aïe aïe aïe…
    Ecran Apple : même combat.

    Cdt.

  6. Merci Augusto pour toutes les informations complémentaires.

    Les logiciels de développement peuvent appliquer au format raw un profil calibré spécifique à chaque boitier. Je pense que dans ce cas c’est plus efficace que le profil rvb standard appliqué aux jpg.
    Mais quand on parle de profil personnalisé pour le boitier, en fait il ne faudrait pas aussi le faire pour chaque objectif ?

  7. En principe, on devrait même le faire pour chaque photo, les conditions de prises de vue étant aussi importantes : une photo avec la colorchecker devant le sujet pour générer le profil puis une photo sans.
    On peut aussi faire un profil passe partout en faisant une moyenne entre plusieurs profils.
    Ceci n’a de toute façon d’intérêt que dans le cas du besoin d’une reproduction fidèle des couleurs, pour les reproductions d’œuvres d’art principalement.
    Pour un photographe, le soucis de restituer les « bonnes couleurs » est rarement important, le plus important est donc l’écran – large spectre et calibré – pour être certain d’avoir un affichage fidèle lors des développements/retouches.

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