À fleur d’eau
Pour apprécier et préserver l’abondance,
Il faut avoir connu le manque,
Ainsi les sens ne sont plus émoussés,
Et le bonheur devient à notre portée.
Pour apprécier et préserver l’abondance,
Il faut avoir connu le manque,
Ainsi les sens ne sont plus émoussés,
Et le bonheur devient à notre portée.
Au-delà de mes possibilités,
Je vole sans attendre.
En quête d’un possible,
Avec mon cœur d’oiseau.
Le promeneur perdu dans ses pensées,
N’y vois qu’un éclair bleu.
Entre ombres et heures dorées l’automne nait,
Et ses tons sont plus pastels que flamboyants,
Dans ce climat doux où un banc de poissons conjoignait,
Le frémissement des feuilles se fait plus présent.
Chaud est l’été, doux est le moment,
Quand les âmes partent en quête de fragments,
D’azurs et de ressacs doux et lents,
Pour accrocher l’éternité d’un simple moment.
« C’est sur la peau de mon cœur que l’on trouverait des rides. Je suis déjà un peu parti, absent. Faites comme si je n’étais pas là. Ma voix ne porte plus très loin. Mourir sans savoir ce qu’est la mort, ni la vie. Il faut se quitter déjà ? Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes… »
Peau d’ours, Henri Calet.